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langue

12 janvier 2016

Cours la langue SEG

 

الأسطورة LEGENDE

تريد إحتراف المعلوميات انت فالمكان الصحيح مرحبا بك في عالمي

http://labitinfo.blogspot.com

 

SÉANCE 1 :

Présentation des objectifs du semestre :

1-La langue et les techniques de communication : le style écrit et le style oral.

2-Assimiler la méthode de la dissertation économique.

3-Assimiler les normes de présentation des rendus (exposé, rapport, dossier, etc.).

4-Maitriser les techniques de la communication orale : Respiration et voix/Regards/Gestes.

5-Prise de note à partir de situations de communication orales et écrites, abréviation de mots et mise de l’information en schéma.


Bibliographie Générale :
RICHARD Jules, Communication technique et scientifique, Éditions C.E.C., 2012. 
CAJOLET- LAGANIÈRE, Rédaction technique, administrative et scientifique, Éditions Laganière, 1997. 
BRUCHET Jeanine, A mon avis, entrainement à l’expression orale, Larousse, 1987.
CHARTRAND Suzanne et Coll., Apprendre à argumenter, ERPI, 2001.
SIMARD Jean-Paul, Guide du savoir écrire, Edition du Club Québec INC, 1999.
BEAULIEU Christian, Exercices de Grammaire, Éditions Didier, 2007.

I- CHAPITRE UN : COMPRENDRE L'ACTE DE COMMUNICATION

SÉANCE 2 : Communiquer, un acte complexe

1-Analyser le récit imagé suivant, sur le pan de la communication :

ane

Le scénario met en évidence un conflit entre les deux ânes : Manger. Ils tirent sur leurs cordes respectives, braient, souffrent de leur condition en s’ignorant superbement.

Les 3 premières images connotent l’absence de communication, une situation de rupture, l’échec de leur objectif commun.
La 4ème image marque une progression dans le conflit. Les deux protagonistes sont désormais obligés de s’interroger sur leur condition et sur leur échec. C’est l’amorce de la réflexion, le début d’une relation interpersonnelle, l’annonce d’un échange et partage d’idées. Les deux ânes vont mettre en commun leurs expériences et communiquer.
Les images 5 et 6 montrent la résolution de la crise. Ayant compris qu’ils poursuivaient le même but, les deux ânes s’unissent et mettent à profit leur intelligence. Ils décident de « partager » leur savoir. Ainsi chacun d’entre eux va manger de la botte de foin adverse et mettre un terme au conflit initial.

Remarques 
- Les 2 animaux sont des symboles. Ils peuvent être remplacés par deux philosophes qui s’opposent sur un même sujet, ou deux amis qui débattent.
-Les deux bottes de foin sont également des symboles. Ils représentent deux points de vue différents.

Le scénario renvoie au système de Hegel : Thèse, antithèse, synthèse
 Le plan dialectique est basé sur la construction thèse-antithèse-synthèse, il est souvent résumé par cet énoncé : je suppose (hypothèse) (Image 1), je pose (thèse) (Image 2), j'oppose (antithèse) (Image 3), je compose (synthèse) (Image 4).
Par ailleurs :
 Affirmation, négation, conciliation, — thèse, antithèse, synthèse, — Succession des phases à travers lesquelles l'idée se réalise en se transformant chez Hégel. — (Revue des deux mondes, Hegel et l’hégélianisme, 1861)

Conclusion:

-Savoir communiquer, c’est savoir vivre avec les autres.

-Capacité de faire passer un message efficacement et d’aider les autres à vous faire passer le leur: c'est la communication interpersonnelle

-La communication est le processus de transmission d’information. Ce terme provient du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun »

-La communication donc est considérée comme un processus pour la mise en commun d’information et de connaissance.

 

SÉANCE 3 : Le schéma de communication de Jakobson

 

comm

 

 

Parler, au sens large, c'est transmettre un message de quelque façon que ce soit. C'est en ce sens que l'on dit par exemple "ce tableau me parle".
Au sens étroit, parler, c'est faire usage d’un langage articulé, oral. Nous, les êtres humains, sommes doués de parole en ce sens.

Le modèle de Jakobson

Roman Jakobson est un linguiste et un théoricien de la communication qui a conçu un modèle qui permet de réfléchir sur la communication et qui permet de comprendre les nombreux facteurs intervenant à chaque situation de communication.

Que se passe-t-il sur le plan intellectuel ?

a- le message est reçu
b- le message est analysé
c- le message est rapproché (associé, comparé, opposé…)
d- le message est admis
e- le message est conceptualisé
f- le message entraîne une réponse (action)

SÉANCE 4 : Analyse de l'acte de communication

Définition du processus de communication : La communication est un processus de transmission d’un message d’un émetteur à un ou plusieurs destinateurs subissant des interférences, sous condition de message de rétroaction ou feedback.

Une condition est nécessaire pour établir une communication. Le message doit être compréhensible pour le récepteur.

 La communication est un processus par lequel nous partageons une information avec quelqu'un. La manière dont elle est formulée doit être claire.

 L’interlocuteur ne doit pas interpréter ni deviner.

Problème : Un même mot pourra revêtir plusieurs signifiés selon les contextes.
La plupart des mots peuvent avoir plusieurs significations : ils sont polysémiques. Ainsi, un mot comme pâté peut désigner, selon Le Robert :
1. une pâtisserie servant d’enveloppe à une viande ;
2. une pièce de charcuterie faite d’un hachis de viande enveloppé dans une croûte ;
3. un hachis de viandes épicées cuit dans une terrine, sans enveloppe de pâte ;
4. un petit gâteau à la crème (en Belgique) ;
5. une grosse tâche d’encre ;
6. un ensemble de maisons formant un bloc ;
7. du sable mouillé moulé à l’aide d’un seau (jeu d’enfant).
On appelle champ sémantique l’ensemble des sens possibles d’un mot tels qu’on les trouve dans un dictionnaire.

SENS PROPRE ET SENS FIGURÉ
Le sens propre est le sens premier du mot, celui qui est le plus proche de l’origine étymologique du mot. Par exemple, passoire désigne « un récipient percé de trous et utilisé pour égoutter des aliments, pour filtrer sommairement des liquides » (Le Robert).

Le sens figuré peut ajouter au sens propre une dimension imagée, métaphorique. Par exemple, le mot passoire, employé pour parler d’une frontière ou de la mémoire de quelqu’un, prend le sens figuré de « qui ne retient rien ».
Autre exemple, le premier sens donné à pâté (fait de pâte : 1. une pâtisserie servant d’enveloppe à une viande) correspond à la notion de sens propre. Les sens 2 à 7 sont figurés.

SENS SPÉCIALISÉ ET SENS GÉNÉRAL
Un mot a un sens spécialisé si le dictionnaire lui attribue un sens particulier propre à un domaine d’activité ou de connaissances. 
Ces mots spécialisés deviennent un champ du savoir ou de la science. Ils créent in fine une théorie : les finances, l’économie, la gestion, la médecine, etc…

CONCLUSION

Certains signes sont utilisés par tous selon la dénotation ; on dit qu'ils ont une signification fixe. D'autres doivent être placés dans un contexte précis pour que leur signification se précise (par exemple, une phrase de roman) ; on dit qu'ils ont une signification ouverte.


Pourquoi nous communiquons ?
1- Pour découvrir qui nous sommes et apprendre à nous connaître d’avantage : communication avec soi.
2- Pour connaître le monde qui nous entoure afin de maîtriser les événements et les idées quotidiens. 
3- Pour partager ce monde avec celui des autres : lorsque nous établissons un lien avec notre famille, amis,… nous cherchons à établir et maintenir un contact avec les autres.
4- Pour persuader ou influencer les autres : lorsque nous essayons de convaincre un ami d’étudier plutôt que d’aller au cinéma - Lorsqu’un Ministre fait la promotion d’un nouvel accord politique avec un autre pays – Lorsque vous débattez avec un camarade dans un amphithéâtre sur un sujet économique, etc…
5- Pour nous amuser, pour nous détendre et pour nous distraire : communiquer autour d’un café avec des amis – Raconter à un ami une blague- Parler de tout et de rien…
6- Communiquer pour transmettre un ensemble d’idées, une analyse, une thèse : influencer et convaincre, expliquer et décrire… (Exposé, rapport, dissertation, mémoire, article scientifique)

Pour chacune de ces communications, il est important de respecter les normes d’encodage et de décodage du message.

Structurez votre message : 
1. demandez-vous Quel est votre objectif ?
2. Pourquoi vous voulez l’atteindre ?
3. Quand il devra être atteint ?
4. Comment il peut être atteint ?
5. Où il sera mis en œuvre ?
6. Qui est concerné ?

 Exercice hors cours :

Analyser le(s) sens de 20 mots de votre choix dans cette liste, en vous aidant du dictionnaire : 

100 mots de base en Economie:  Actionnaire–Altermondialisme– Assurance – Avantages comparatifs – Besoin – Bulles – Capital – Capitalisme – Change – Chiffre d’affaires – Cœur de métier – Complexité – Concurrence – Concurrence monopolistique – Concurrence pure et parfaite – Conditions monétaires – Confiance – Consommateur – Courbe en J – Crédit bancaire – Cycles – Déficit américain – Déflation – Délocalisation – Démarche stratégique – Don – Droits de propriété – Dynamique des marchés – Écologie – Économie – Économies d’apprentissage – Économies d’échelle – Économies de franchise – Économies de gamme – Économies d’envergure – Effet de serre – Effet pervers – Élasticité prix, élasticité revenu – Embaucher – Emploi – Endettement – Endettement sur le marché – Entreprise – Entreprise transparente, citoyenne, responsable – État – Éthique – Europe – Fidélisation – Fonds souverains – G : G5, G7, G8, G20 – Globalisation – Groupe – Immatériel – Impôt – Information – Innovation – Investir – Jeunes – Marché, étude de marché – Marque – Mobilité du travail – Monopole – Nouvelle économie – Oligopole – OMC – Organisations – Organisations du travail – Pacte de stabilité et de croissance – Paresse – Passager gratuit – Pauvreté – Plein-emploi – Politique budgétaire – Politique industrielle – Politique monétaire – Politique salariale – Population – Portefeuille d’activités – Prix – Profit – Protections du consommateur, de l’investisseur – Qualité – Recherche, territoire – Règle – Régulation – Rendement des fonds propres – Rentier – Retraite – Risque – Santé – Services publics – Sous-traitance – Stabilisation – Stratégie – Subsidiarité – Substitution capital-travail – Théorie autrichienne – Travail productif – Valorisation boursière – Zones monétaires.   

II- CHAPITRE DEUX : LA DISSERTATION ECONOMIQUE

 

 SÉANCE 5 : Techniques de la dissertation en économie

1. Une dissertation est une discussion

Disserter sur une question, c'est mener une discussion pertinente, organisée et argumentée sur cette question.

Votre dissertation doit donc vous permettre de montrer que vous savez comprendre un problème et mobiliser les connaissances nécessaires pour y répondre.

Comprendre un problème, c'est tout à la fois :

  • en analyser les termes
  • être capable de le situer (dans le temps, par rapport aux autres questions de la discipline, etc.)

Mobiliser les connaissances nécessaires suppose :

  • de les avoir acquises correctement
  • d'être capable de les restituer
  • d'articuler ces connaissances entre elles, en faisant ressortir leurs articulations logiques

 

La première qualité d'une dissertation est d'être rédigée dans une langue correcte.

On voit beaucoup trop de copies où la maîtrise de la langue française est défaillante : incorrections grammaticales, fautes d'orthographe, barbarismes, mots employés à contresens, etc. Tout cela constitue un premier handicap... souvent fatal. Les tournures incorrectes n'empêchent pas seulement le correcteur de vous comprendre, ou de comprendre ce que vous avez voulu dire ; elles vous empêchent également d'être rigoureux et précis dans vos raisonnements et dans votre compréhension des raisonnements des autres. La dissertation n'est pas un exercice de beau style. Mais la correction de la langue, le choix des mots et de la syntaxe justes sont considérés comme un préalable, sans lequel il est impossible de juger de la qualité des connaissances et de la réflexion.

2. La problématique et l'introduction

La compréhension du sujet passe par ce qu'on appelle traditionnellement l'analyse de la problématique.

Cette fameuse problématique, c'est la question qui se cache derrière celle qui vous a été posée, et qui permet d'y répondre.

On tombe parfois sur des sujets où la problématique est transparente, dans la mesure où la formulation de départ ne cache aucune autre question que celle qu'elle pose.

Mais parfois, il y a un vrai travail de reformulation à effectuer pour en arriver au vrai problème. Prenons deux exemples.

Sujet n°1 : « L'intervention économique de l'État est-elle nécessaire ? »

Il s'agit d’un sujet avec une thèse et une antithèse. On peut y répondre par « oui » ou par « non ».

Oui, l’intervention économique de l’Etat est nécessaire

Non, l’intervention économique de l’Etat n’est pas nécessaire

 

Voilà donc un sujet où l'analyse de la problématique ne pose guère de difficultés, et où elle peut être rapidement menée.

Comment ? Travail avec les étudiants

Sujet n°2 : imaginons à présent une question comme « Que pensez-vous de la citation suivante de Joseph Stiglitz : 'Si la main invisible est si souvent invisible, c'est parce que la plupart du temps, elle n'est pas là' ». Ici, la problématique est moins immédiate. Il faut déterminer ce qu'est cette « main invisible ». On peut (et on doit) aussi chercher qui est Joseph Stiglitz.

Ceci nous amène au fait que la « main invisible », est une des plus célèbres métaphores de l'histoire économique ; elle a été employée par Adam Smith, pour illustrer la capacité des marchés à se réguler, comme s'il existait une volonté consciente qui mettait de l'ordre dans un système (le marché) où ne s'exerce pourtant aucune autorité sur les agents économiques.

L'analyse de la problématique doit s'effectuer dans l'introduction, qui doit tout à la fois :

  • introduire le sujet
  • préciser le sujet, le délimiter, le reformuler si nécessaire, poser la problématique
  • annoncer le plan qui va suivre.

3. Le développement

Une fois la problématique cernée, il faut la traiter. On attend de vous que vous soyez capables de mobiliser l'ensemble des connaissances nécessaires, de les restituer convenablement et de les organiser de manière construite. Cela veut donc dire que les connaissances du cours sont fondamentales : la dissertation a entre autres pour but de vérifier que ces connaissances sont acquises, et on attend que vous en fassiez la démonstration.

Mais il est essentiel de comprendre qu'une dissertation n'est pas un simple catalogue d'extraits du cours : elle doit constituer un véritable raisonnement.

Votre point de vue apparaîtra donc dans la manière d'ordonner la présentation des différentes thèses, et de donner le dernier mot à l'une plutôt qu'à l'autre. On ne vous pénalisera jamais pour avoir donné raison à tel courant de pensée plutôt que tel autre. En revanche, quelles que soient vos opinions, vous devez absolument présenter fidèlement tous les raisonnements (même ceux avec lesquels vous n'êtes pas d'accord), et ne réfuter un raisonnement que par un autre raisonnement en s'appuyant sur des exemples.

Une question traditionnelle consiste à se demander de combien de parties le développement doit-il être formé. La réponse classique est catégorique : deux ou trois.

Moins, ce serait une seule partie. Et lorsqu'il n'y a qu'un seul point de vue, ce n'est plus une discussion ! Il faut donc que vous présentiez, sur un même sujet, au moins deux points de vue. S'ils ne sont pas forcément opposés, ils sont au moins complémentaires. Et pour cela, il faut au moins deux parties.

Le développement doit s'articuler en deux ou trois parties. Certes, mais lesquelles ? On peut adopter les structures de plans classiques en deux parties, ce sera : « Oui, Non », ou « Oui, Mais ». En trois parties: « Thèse, antithèse, synthèse ». Néanmoins selon la nature de la problématique à traiter, on peut aussi opter pour un plan chronologique (les parties suivent la chronologie du temps, ou pour un plan thématique (chacune des parties traitant un aspect différent du sujet).

4. La conclusion

Si les étapes précédentes ont été correctement menées à bien, la conclusion est la partie la plus facile de la dissertation. Son rôle est de :

  • rappeler les différentes conclusions établies au cours du développement
  • formuler, ou reformuler, une conclusion générale
  • élargir le débat : Quelles sont les questions plus larges que soulève la problématique et que vous n'avez pas pu traiter.

 

SÉANCE 6 : Exercice de travaux pratiques :

Résumez le texte suivant :

Capture

Capture1

 

 SÉANCE 7 : TRAVAUX DIRIGES : DISSERTATION

Consignes:

Etudiez l'organisation de l’introduction

Faites une synthèse de l'introduction

 

Analysez la CROISSANCE ÉCONOMIQUE et l’INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION

La mondialisation a considérablement transformé le commerce, l’emploi, la migration, les systèmes sociaux, les modes de vie, les communications, les cultures et la technologie. De surcroît, elle a eu un impact considérable sur la croissance économique. La mondialisation économique s’est construite en trois étapes, l’internationalisation des flux financiers et commerciaux, les implantations à l’étranger des entreprises et enfin la globalisation de l’économie. Nous allons particulièrement nous intéresser à l’internationalisation de la production qui est une étape de la mondialisation et qui va se révéler être un facteur de croissance économique.

La croissance économique est un élément essentiel dans une société. Elle constitue le principal facteur de cohésion sociale d’une société. C’est également un facteur de développement. La croissance économique s’est principalement assise sur une augmentation du commerce mondial et une internationalisation de l’économie.

    La croissance est « l’augmentation soutenue pendant une période longue d’un indicateur de production en volume » selon François Perroux. L’INSEE retient comme indicateur de production le produit intérieur brut. L’évolution de cet indicateur va permettre d’étudier la croissance.

L’internationalisation de la production appelée aussi « Transnationalisation » résulte de l’accroissement des flux d’investissement et de la multiplication des implantations à l’étranger. L’internationalisation de la production est une composante de l’ internationalisation de l’économie, elle joue un rôle très important dans la croissance économique de chaque pays. Là où il y a des échanges commerciaux internationaux, il y aurait de la croissance. L’internationalisation de la production fait références aux délocalisations de production.

L’effet global de l’internationalisation de la production sur la croissance économique est significatif. Ce rapport entre internationalisation et croissance fait naître des interrogations quant aux relations que ces deux phénomènes entretiennent entre eux.

    Ainsi, il est légitime de se demander : Quelle est la relation entre croissance économique et internationalisation de la production ? L’internationalisation de la production favorise t-elle la croissance économique  ? Quels problèmes peut-elle générer ? Le commerce international induit-il la croissance? Quelles sont les conséquences de cette croissance économique dans un pays ?

 

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